Pendant que le contribuable américains (et bientôt Européen) est incité à mettre la main à la poche "pour son bien" et surtout pour sauver et tente de rattraper les erreurs monumentales commises par des personnes qui continuent tranquillement à gagner des millions.. pendant ce temps là.. quelques infos à la une du New York Time et traduites par le site contre-info.
« Au moment même où les responsables politiques travaillent sur les détails d’un plan de sauvetage du secteur financier de 700 milliards, Wall Street commence à chercher le moyen d’en tirer profit. Les entreprises financières ont exercé un lobbying afin que toutes sortes d’investissements en détresse y soient inclus, en plus de ceux qui sont liés aux prêts hypothécaires. Dans le même temps, les firmes de gestion d’investissement intriguaient pour que leur soient confiés les actifs que le Trésor prévoit de sortir du bilan des établissements financiers, un rôle qui pourrait leur faire gagner des centaines de millions de dollars par an. Personne ne veut rester à l’écart de la proposition du Trésor pour acheter les actifs douteux des établissements financiers. »
Ces mêmes firmes qui ont prouvé leur incompétence.. veulent gagner de l'argent en s'accaparant la gestion des sommes injectés pour rattraper leurs erreurs.. ON REVE !!!! et pourtant c'est ce qui va arriver croyez le bien.
Que dire à cela.. On en reste sans voix tellement c'est GROS ! ENORME ! Franchement rien de surprenant mais tellement scandaleux. Comment peut on vouloir sauver un système pareils.. personnellement je préfèrerais retourner 200 ans en arrière. Que tout s'écroule. Tans pis. Mais injecter de l'argent pris au plus pauvres pour une nouvelle fois sauver les capitaux des plus riches.. et oser, en plus, dire que c'est pour le bien de tous.. Il faut sauver le soldat Wall Street et tout ses camarades de troupes.
Qu'on prenne d'abord les actifs personnels de tout ceux qui ont mené à cette pagaille généralisé.. ils doivent bien avoir quelques centaines de millions (milliards ?) sur des comptes courants.. ils ont sut engranger des bénéfices monstrueux au dépends des "masses" que nous sommes, ils sont payés en conséquence. Et bien maintenant que LEUR monde s'écroule qu'ils se démerdent.
Oui je suis utopiste car ma voix n'a aucune importance et j'en ai conscience. Mais au moins je le dit haut et fort. C'est un scandale, une honte. Il faut que les gens se réveillent.
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2 commentaires:
Vas-y Manu fonce ! T'as bien raison !
Je mets ton blog dans mon fil RSS.
Mais je pense que tu n'es pas utopiste, il suffit de regarder l'histoire du monde pour voir que rien n'est jamais acquis : des pays s'écroulent, des guerres ont lieu régulièrement, des populations se lèvent, notre statut d'humains du XXIème siècle ne nous protège pas, il ne signifie pas que le monde est figé car il est moderne, c'est ridicule de penser ça, et c'est ce que pensaient aussi les gens avant les deux guerres mondiales, avant mai 68, avant le 11 septembre, etc, alors je ne peux pas imaginer que le cynisme de nos "dirigeants" puisse durer ad vitam, il y aura forcément un retour de bâton, et il y en a des signes régulièrement, comme ce "krach boursier". En fait c'est très étonnant mais je serais plutôt optimiste (disons que je le suis à l'échelle de l'humanité, pas à l'échelle de ma petite vie et du temps qui me reste, bien que j'espère connaître ça - mais pour le coup là je suis plutôt pessimiste), ce qu'il faut c'est être patient et travailler à "grignoter" les certitudes du "ça ne changera jamais tout est foutu", à saper les fondations de ce que nous haïssons, peu à peu, en en parlant, en éduquant nos gosses, en faisant des blogs sociétaux, en créant notre petite bulle de liberté, etc ;)
Bref battons-nous, car le combat c'est l'espoir.
Reçu ça..
Crise des subprimes: une explication très simple pour ceux qui essayent encore de comprendre...
Alors voilà, Mme Ginette a une buvette à Houvin-Houvigneul, dans le Pas-de-Calais. Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée. Vu qu'elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base du "calva" et du ballon de rouge.
Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les "ardoises" du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).
Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet d'Houvin-Houvigneul n'ont pas un rond pour payer leurs dettes...
La buvette de Mme Ginette fait faillite.
Et le monde entier l'a dans le cul !...
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