vendredi 7 août 2009

Travail du dimanche : l'intérêt de la chose ?

Travail du dimanche ?

Voilà la loi sur le travail du dimanche a été votée et est passées au conseil constitutionnel. Elle va pouvoir entrer en vigueur prochainement… au nom d’une idéologie libérale basée sur l’unique pouvoir de l’argent.

Tout d’abord je tiens à dire que mon objection n’est pas liée à des notions religieuse.. on pourrait décider demain que le jour férié hebdomadaire serait non plus le dimanche mais le mardi ou le jeudi que cela m’irait très bien. On ouvre le dimanche mais le jeudi deviens jour férié.. Ca n’aurait pas de sens, ça ne servirait à rien mais je serais pas contre.. et ça éviterait à quelques personnes de faire croire que ceux qui sont contre cette loi sont en fait des cul bénis, ce qui est ridicule. (même s’il doit y en avoir dans le tas bien entendu, mais ce ne doit pas être la majorité).

Je vais essayer d’être clair dans mes raisons d’être contre cette loi et de répondre à quelques conneries que j’ai entendu ou lu ici et là.

1- Il faudra vraiment qu’on m’explique en quoi le fait d’acheter le dimanche va relancer le fameux « pouvoir d’achat » présidentiel.. Si je devais acheter un CD le dimanche je ne l’achèterais pas le mardi qui suit ou qui précède.. et, à ce que je sache, je mangeais déjà le dimanche donc je ne consomme pas plus en nourriture sous prétexte que ce jour est travaillé.
Sauf si bien entendu cela créé des emplois et que ces nouveaux salariés réinjecte leur salaire dans l’économie. Je n’ai pas entendu de chiffre sur ces potentiels centaines de milliers d’emplois créés mais juste des aménagements horaire. Et si de toute manière la consommation globale (mais étalée autrement sur la semaine donc) n’augmente pas.. comment les entreprises vont financer ces emplois ? En n’augmentant pas les salaires ou en baissant les primes.. au final on risque d’avoir un impact plutôt négatif avec soit une augmentation de la précarité, un alourdissement des amplitudes horaires ou des stagnation de salaires, tirés vers le bas. Ou tout cela à la fois.

2- Mon objection la plus importante n’est même pas économique.. Elle est d’ordre social. Prenons une famille, le père a son jour de repos le lundi, la mère le jeudi.. ils travaillent le dimanche. Les enfants eux n’ont pas école le dimanche. Ils se voient quand ensemble ? On nous dit que dans certains pays c’est le cas.. oui et ? J’aimerais qu’on nous donne des chiffres. Des chiffres sur le mal êtres des enfants qui ne voient jamais leurs parents.. sont-ils bien intégré, leur éducation est-elle meilleure ? Y a t’il plus ou moins de criminalité, de violence.. Ce n’est pas parce que des pays font n’importe quoi qu’on doit les suivre il me semble.

3- Le tissus associatif.. oui ceux qui travaillent bénévolement le dimanche, ou qui se donnent pour une cause. Là c’est leur mort.. déjà que les association on du mal à avoir du monde, alors là.. Bien entendu ça le gouvernement n’en a que faire.. toute manière les associations, travailler et donner son temps gratuitement c’est pas imaginable pour nombre de nos dirigeants.

Alors quand j’entends ici ou là que dans d’autres pays c’est ouvert (la Belgique comme l’a dit le ministre de la reprise.. ).. mais comment peut-on dire des choses pareilles ? Il suffit d’aller en Belgique un dimanche pour voir que c’est comme chez nous : dans les stations balnéaires certains commerces sont ouvert le dimanche (comme je le suppose en été sur la côte d’Azur ou la côte d’Opale) mais c’est tout.. ce n’est pas plus ouvert le dimanche à Gand ou Courtrai que ça ne l’est à Lille ou Rennes ! Et dire que des choses comme ça peuvent être dites sans que personne ne réponde..

J'ai lu deci-delà quelques réflexions "Et vous êtes bien content d'aller au restaurant le dimanche !". Je répondrais simplement que quand on s'engage dans le métier de la restauration ou de la culture (par exemple "Guide de musée") on sait par avance qu'on va devoir travailler à des horaires ou des jours inhabituels pour la majeure partie de la population.. on le sait à l'avance. Tout comme le pilote de ligne sait qu'il passera du temps loin de chez lui, qu'il ne rentrera certainement pas tous les soirs.

Enfin, certains rétorquent que la fonction publique verra ce que c'est.. là c'est le truc le plus drôle que j'ai lu.. car si il y a bien des catégories de personnels qui sont concernés depuis longtemps c'est la fonction publique.. Policiers, gendarmes, Pompiers, Hôpitaux publics,.. et les services publics (qu'ils appartiennent encore ou non à l'état : EDF, SNCF,...). S'ils y a bien des gens qui travaillent aussi 7j/7, 24h/24 et 365/an.. ce sont eux. Je me demande si un trader travaillera le dimanche (la bourse va t'elle ouvrir le dimanche ?).. je ne le pense pas.

mercredi 19 novembre 2008

Auto-entreprendre.. ou comment dégouter les vendeurs occasionnels..

Je me suis amusé à un petit calcul avec le nouveau statut dit de « l’auto-entrepreneur » que la loi de modernisation de l’économie a permit de mettre en place à compter du 1er janvier 2009. Le gouvernement a grand renfort de publicité explique que cela permettra de légaliser les ventes sur internet (en prenant l’exemple d’Ebay, merci la pub gratuite au passage). Je me suis amusé de mon côté à faire un petit calcul. Attention, je ne remets pas en cause la simplicité d’accès à ce nouveau statut entreprenarial. (déclaration simplifié, pas d’avance de fonds, pas de paiement de charge si Chiffre d’Affaire égal à zéro sur un mois donné,.. tout cela semble bien beau.. mais regardons y de plus prés.

Prenons l’exemple d’un vendeur sur Ebay (continuons la pub). Qui souhaiterais « légaliser » son activité d’achat-revente. Je suppose que nombreux sont ceux qui achètent à bas prix des lots pour les revendre à l’unité. Je pars d’un exemple d’un produit culturel (CD, DVD, Livre,..) acheté à 8 € à un grossiste et revendu 12 € par le vendeur ebay. (ou priceminister,..). Cela fait tout de même une marge de 50% ce qui est assez important. 8 * 150% = 12 €. Le calcul ne tiens pas compte de la TVA puisque ce staut exempt de TVA l’entrepreneur. Donc un bien vendu 12 € et acheté 8 €. Le vendeur le vends via un site de commerce en ligne qui n’est pas le sien (une grosse partie des vendeurs vendent par ce biais même si par ailleurs ils peuvent vendre sur un site personnel en simultané en cas de quantité importante). Ce site de commerce se prends une marge.. un pourcentage sur les ventes. Disons 5% soit 60 cents. Une fois la vente effectué le vendeur communique le montant du port à son acheteur. Soit 2 € par exemple (lettre simple de + de 100 grammes vers la France). Le total que l’acheteur doit payer se monte donc à 14 €. Là soit l’acheteur paye par virement bancaire (rare), soit par chèque (de plus en plus rare), soit par un système type paypal qui va prendre 3,5% au passage. Soit 50 cents à nouveau. Si le vendeur ne facture pas ces frais à l’acheteur il touchera (avant déduction paypal), 14 €, sinon il touchera 14,50 €. Dans les deux cas Paypal prélèvera 50 cents (j’arrondi). Récapitulons. 12 € de vente, 2 € de port touché (important pour la suite que le port soit payé), soit un total de 14 € encaissé, le vendeur facture 0,5 de plus pour les frais paypal. Il a donc sur cette vente, un chiffre d’affaire de 14,50 €. (CA=encaissement pour résumer). A cela il doit déduire ses frais : 2 € pour la poste, 50 cents pour paypal, 60 cents pour ebay. Soit un reste de 11,40 € environ. Là où la nouvelle loi est amusante c’est qu’elle dit que l’entrepreneur doit payer un pourcentage de son Chiffre d’affaire (14,50 €) et non pas de son bénéfice. Ce pourcentage est environ de 13% soit environ 1,90 €. Si c’était un % du bénéfice on serait à 40 cents environ. Ce différenciel de 1,50 € environ fait que le bénéfice final de l’entreprise est égal à… 1,50 €.. soit moins de 10% des 12 € de vente.. et encore je ne compte pas les enveloppes, le temps passé à la poste, la marge qui sera encore plus faible dans le cas d’un recommandé (5 € de plus en port qui ne seront pas perçus réellement par le vendeur mais qui seront soumis à 13% de charges,…). Moins la différence entre le prix de l’objet et le port sera important plus la marge sera faible.. un objet vendu 6 € avec un port de 5 € (ça arrive sur des livres) occasionnera un taux de charges hallucinant comparé au coût réel.

Que dire ? Que je serais curieux de savoir combien utiliserons cette nouvelle donne législative pour vendre sur le net ? Que le gouvernement va faire la chasse aux vendeurs occasionnels en leur demandant de « régulariser » leur situation.. ne serait-ce pas un lobbying des commerçants classique qui perdent des revenus suite à l’explosion de la vente en ligne de particulier à particulier ? Une fois le passage en auto-entreprise les particulier seront certainement dégouté de vendre ainsi par ce biais pour au final se retrouver avec un bénéfice proche de zéro là où ils ont encore actuellement un peu de marge.. Il serait étonnant que personne n’ait fait mon calcul avant de sortir la loi.. ou alors ils imaginent que le gros des vente se fait sur des objets de 50 € avec un port de 10 €.. et pour un prix d’achat en gros à 20 €…. Là en effet il y a encore une marge pour le vendeur.

Je terminerais en disant que je ne suis pas pour le tout libéral (bien au contraire), mais que ceux qui vendent sur le net le font souvent sur leur temps libre (fabrication de bijoux en perle, couture, revente de vieux CD, revente de livres déjà lu, de collections dont ils se séparent,..) et espèrent récupérer un peu d’argent pour eux même acheter quelque chose qui leur ferait plaisir ou pour pallier à un impondérable.. et qu’avec ce système censé régulariser et améliorer la vente en ligne.. on se retrouve avec tout le contraire.. les vendeurs amateurs vont se retrouver hors la loi désormais.. est-ce le but ?

mercredi 12 novembre 2008

GM et les retraites.. ou les limites d'un modèle américain tant vanté par ici..

On commence à entendre parler du problème de Général Motors.. au delà des soucis liés aux ventes de voitures, la baisse des ventes mais aussi certainement le replis vers des modèles « bas de gamme » que je dirais « normaux » en fait, on apprend, ou plutôt les médias parlent enfin de ce que cache le système américain :

Que les entreprises financent elles mêmes les retraites de leur salariés. Modèle qui avait du « bon » pour elles lorsque les salariés mourraient peu de temps après avoir été mis à la retraite (surtout les ouvriers dont l’espérance de vie est plus courte qu’un cadre). Malheureusement ce modèle s’essouffle avec les progrès de la médecine.. et heureusement pour ces entreprises tout le monde (et encore moins les dits-ouvrier) n’a pas accès au soin là bas.

Néanmoins, c’est à cette société, modèle américain par excellence, qu’il revient de payer de plus en plus de retraites. Et donc désormais de faire appel à l’état américain pour la sortir de ce mauvais pas.. peut être en instaurant un système de répartition à la française.. où l’on cotise (salariés et employeur) toute notre vie de travail pour ensuite toucher une retraite méritée et qui ne dépend pas de la faillite d’une entreprise.. les cas de Enron et Worldcom sont encore si proche et pourtant si souvent oubliés.

Ce système en perdition permet également des comparaison douteuse avec nos économie (la France surtout) car ces retraites (chez nous ce sont les cotisation patronales versées aux différentes caisses de retraites) ne sont pas prise en compte dans les ratios de coût des salaires.. puisque ce sont des versement à part.. un peu comme des subventions. Le coût du travail est donc artificiellement bas et le salaire net artificiellement plus élevé car le salarié doit également se créer une retraite facultative (en lieu et place du paiement d’une cotisation). Je résume la situation comme je peux la connaître, de loin et à travers mes différentes lectures et écoutes. Si quelqu’un a des compléments d’information ou des chiffres précis je suis preneur.

Demain l’état américain se retrouvera donc à nouveau devant un cruel dilemme.. payer les retraites des ouvriers de General Motors (et d’autres entreprises qui viendront ensuite quémander la même chose) ou laisser des « retraités » ou futur retraités sans le moindre $. N’oublions pas que pendant des décennies contrairement à la France, ces entreprises n’auront pas cotisés et donc auront reversés des bénéfices plus importants comme dividendes et en stock-options, ou en salaire aux dirigeants.. mais elles vont demander à l’état de prendre en charge ce qu’elles auraient du anticiper. Que croyez vous qu’il se passera ? Et notre modèle français tant décrié.. en ces temps de « crise » il faudrait le défendre et se servir de ces exemples pour montrer les limites du tout libéralisme.. pourtant je n’ai pas l’impression que ce soit le cas.. bien au contraire.. c’est vraiment déplorable..

mardi 21 octobre 2008

Pays-Bas 2 - France 0

Pendant qu'en France le gouvernement continue à faire des effets d'annonce que plus personne de censé ne croit. Pendant qu'en France on continue à faire payer au citoyen les erreurs de gestions de certains.. aux Pays Bas, on agit.

1- Une législation sur les rémunérations et les parachutes en diamant. "Aux Pays-Bas, le gouvernement souhaite plafonner les salaires des grands patrons et vient de décider d'imposer, à hauteur de 30 %, les parachutes dorés supérieurs à un an de salaire et à 500 000 euros." ou encore : France Bourse en parle..

En France ? on émet l'hypothèse de discuter de la possible étude de faire un geste pour empêcher que.. bref.. rien, du vent,.. on attends que les gens oublient et passent à autre chose.

2- prêter aux banques d'accord mais : "La recapitalisation accordée par l'Etat à ING n'est pas limitée dans le temps et rapportera à La Haye 8,5% d'intérêt en cas de distribution du dividende. Ces intérêts peuvent monter jusqu'à 25% en fonction de la valeur du coupon.
ING a la possibilité de rembourser à raison de 150% l'argent injecté par l'Etat ou, au bout de trois ans, de transformer l'argent injecté en actions. L'Etat nommera deux représentants avec droit de veto au conseil de surveillance du groupe.
." sources..

En france ? On prête sans aucune garanties.. en obligation qui ne seront pas remboursée en cas de faillite.. car on passe après les actionnaires dans ce genre ce cas.. vive les obligations.. qui n'obligent à rien !

Le Pays-Bas, pays certainement plus libéral que la France, légifère plus rapidement que chez nous. En France les libéraux râlent conte l'état mais font appel à lui pour quand il s'agit de les sauver.. mais surtout AUCUNE contrepartie car l'état ne doit pas intervenir.. cherchez l'erreur ? L'erreur c'est vous, c'est moi bien entendu.

mardi 14 octobre 2008

Manipulation de l'information

Ce matin sur Europe, analyse politique à 7h50. Il y est dit : "L'Allemagne doit faire face avec l'impopularité de sa classe politique, la france avec une dette publique forte".. Pourquoi ne pas avoir dit : "La france doit faire face avec une impopularité de sa classe politique, l'allemagne avec une dette publique forte". ?

Car s'il est vrai que la dette publique de la France est élevée elle l'est moins que celle de l'Allemagne alors pourquoi la mettre en avant en parlant de la France, c'est une manière détournée de mentir.

Et si le gouvernement allemand n'est pas très populaire dans son pays que dire de la confiance dans le gouvernement français et les sondages de popularité du président.

Encore une fois l'information est manipulée par les journalistes. C'en est affligeant.

Pour info dans l'expansion de ce mois : "France : 181 % du PIB en dette totale Allemagne : 192% du PIB"..

vendredi 10 octobre 2008

Rions un peu avec les experts financiers...

Je publie ci-dessous une brève issue du site ContreInfo :

Expertise incontestable

Le World Economic Forum publie un classement de la fiabilité des systèmes bancaires dans lequel chaque pays se voit attribuer une note allant de 1 - insolvable - à 7 parfaitement fiable.

Voici la tête du classement :
1. Canada
2. Sweden
3. Luxembourg
4. Australia
5. Denmark
6. Netherlands
7. Belgium

Les USA sont en 40ème position, juste derrière l’Allemagne.
Et au fait, quel rang occupe l’Islande ?




Je n'ajouterais qu'une chose : qu'on fasse taire ces experts.. et surtout qu'on leur demande de rembourser toutes ces expertises à deux balles mais qu'ils font payer des fortunes !

Dans ce même rapport en page 8.. on trouve une phrase grandiose :
Notwithstanding the present financial crisis, the United States continues to be the most competitive economy in the world, a position it has held for several years. Qui peut se traduire comme suit :

"Si ma tante en avait elle s'appellerait mon oncle"
ou encore par :

"Si on tient pas compte de l'orage qui a duré toute la journée d'hier et bien il a fait beau"...

franchement on croit rêver !

Et combien coûte la production d'un rapport comme celui là ?
N'oublions pas que ces rapports commandés par les états et effectués par des cabinets indépendants sont payés par : le contribuable.

P.S. : désolé pour les fautes d'orthographe.. mais de toute manière l'orthographe approximative n'empêche pas de faire des rapports.

mercredi 8 octobre 2008

L’immobilier c’est comme l’essence.. ça baisse moins vite que quand ça monte..

Faut peut être que certains arrêtent de se lamenter à tout bout de champs. On commence à entendre que le prix de l’immobilier baisse. « Enfin » ! Serait-on tenter de dire. Mais à y regarder de plus prés il faut admettre que ce n’est qu’un recul. Et encore, c’est juste un retour à la normale. Pire je dirais même que c’est toujours une hausse. Que l’immobilier perde 3, 4 ou 5% n’est que rigolade au regard des 100% de hausse connues ces dernières années. Imaginons 3 cas..

1- Celui qui a un bien depuis 10-15 ans.. il l’a acheté disons 100 000 €. Ce bien vaut aujourd’hui 200 000 € (hausse moyenne sur 10 ans de 100%). Si le prix recule de 10%.. le bien en vaut encore 180 000 €. Vous appelez ça une baisse vous ? Le propriétaire fait tout de même une plus-value de 80% non ?

2- Second cas de figure : celui a acheté un bien hier au plus haut de la bulle spéculative.. et ce dans l’intention de le revendre peu de temps après pour faire une plus value.. celui là je dis qu’une chose « bien fait.. ça t’apprendra à jouer ». Je vais certainement pas plaindre celui qui achète dans l’intention de revendre rapidement pour y prendre un pactole au passage. L’immobilier c’est comme les vêtements et la nourriture. Un des biens primaires. Spéculer pendant que d’autres n’arrivent pas à se loger est un scandale. Ces gens là sont aussi responsables de la hausse exorbitante des loyers.

3- Celui qui a acheté récemment (avec ou sans apport d’un bien précédent). Celui là ne compte pas revendre puisqu’à priori sauf s’il est dans le cas précédent il en a besoin pour se loger. Et dans ce cas, que le bien baisse sur le papier il devrait s’en fiche.. puisqu’il ne compte pas revendre.. et si la vente s’est faite c’est que le crédit a été accepté, on a pas encore (et heureusement) un système de Subprime en France.. malgré les promesses électorales de notre président élu.

Alors oui il reste des cas : un divorce, une séparation, une perte d’emplois, un accident de la vie.. où il faut revendre vite. Mais si le bien a été acheté il y a plus de 5 ans.. il y a de fortes chances que malgré la baisse actuelle la plus-value soit encore conséquente.. et n’oublions pas que pendant ce temps une part du crédit a été remboursé contrairement aux loyers à perte. Mais sincèrement je ne pense pas que lorsque les « acteurs » du marché se plaignent de la baisse des prix ils pensent à ce cas particulier et fort dommageable… au contraire ce seront certainement les premiers à profiter de la situation…